Le vitrage clair est fabriqué selon un procédé de flottation. Le procédé de fabrication s’articule en plusieurs étapes : Après avoir laissé fondre tous les composants former une masse de verre liquide, celle-ci est conduite sur un bain d'étain liquide.
Le verre plus léger ne se mélange pas avec le métal lourd ; il flotte à la surface. C’est de là que provient le nom de ce procédé, car le verre flotte (en anglais to float) sur l'étain. Par la tension de surface de l'étain ainsi que par le point de fusion du métal, les vitres produites selon le procédé de flottation bénéficient de surfaces très lisses.
Ensuite, la masse de verre est retirée de son bain d'étain, conduite au four de refroidissement et refroidit lentement à température ambiante afin que les vitres individuelles puissent être coupées en fonction de la longueur et la largeur souhaitées.
La taille standard européenne est de 6m de longueur et 3,21m de largeur. Avec ce procédé, on obtient l'épaisseur souhaitée par la vitesse avec laquelle la masse de verre est conduite sur son bain d'étain.
Ainsi, on peut produire le vitrage clair dans l'épaisseur souhaitée selon la commande. De nos jours, l'épaisseur standard se situe entre 2mm et 24mm. Il n'est même pas nécessaire d'arrêter le processus en cours.

Avant que le vitrage clair puisse être conduit vers sa destination, on doit effectuer l'usinage des chants. En ce qui concerne les champs d'application dont la vitre est contournée d'un cadre, l’étape d'usinage des chants peut être sautée.
Tout autre champ d'application requiert des chants de vitre d’être polis et taillés, car autrement ils seront trop coupants.
Dès les années 60, le procédé de fabrication du vitrage clair domine la production industrielle des vitrages. On produit ainsi plus de 1000m de vitrage clair par heure.
Auparavant, la production de vitrage clair était réalisée industriellement par le procédé de Fourcault selon lequel les vitres sont retirées du fondant à la verticale à l'aide d'une buse.