Il y a encore quelques décennies, les fenêtres ou portes-fenêtres se présentaient d'une manière un peu plus traditionnelle. Essentiellement en bois, composées de deux battants et très largement d'un soubassement (partie inférieure d'un vantail conservée dans sa matière d'origine), ces menuiseries présentaient un meneau.
Élément vertical de l'ensemble, ce montant sépare les deux vantaux de la fenêtre latéralement ou en son centre et sert ainsi de support ou de renfort à la fenêtre. Aussi, il divise le châssis en deux, tout en le renforçant. Il est soit fixé sur un vantail, soit intégré dans le dormant, donc fixe.
Par ailleurs, les verres des battants étaient à l'époque très fréquemment coupés par un ou plusieurs croisillons horizontaux ; type d'architecture dont les origines remontent au Moyen-Âge et à la Renaissance.
De fait, dans le cadre d'un intérieur au design traditionnel voire de type médiéval (bâtisse en pierre, plafonds hauts, etc.), les constructions avec meneaux et vitrages entrecoupés de croisillons constituent une option déco particulièrement tendance.
On distingue deux types de meneaux :
- meneau fixe : montant fixé sur le dormant. Il reste en place quand les battants (ouvrants), sont ouverts
- meneau mobile : montant fixé sur l'ouvrant principal. Il se déplace avec l'ouvrant lors de l'ouverture de la menuiserie

Si vous décidez d'opter pour une porte-fenêtre avec meneau, il faut tout d'abord déterminer le nombre de vantaux que vous souhaitez (deux au minimum).
Alors que le marché allemand privilégie un montant fixe monté sur le dormant, le marché français tend plutôt à proposer des meneaux mobiles.